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BAMBA CHEICK DANIEL, UN MODELE DE DIRIGEANT SPORTIF A COPIER

En prenant les rênes de la Fédération Ivoirienne de Taekwondo en 2009, Me BAMBA Cheick Daniel héritait d'une fédération certes structurée au plan administratif, mais avec une équipe nationale vieillissante avec beaucoup de conflits internes au sein de ses cadres.
La cohésion des Taekwondo Ins qui a fait la force de la Fédération Ivoirienne de Taekwondo sous les présidents OUASSENAN Koné et ZEGBEHI Bouazo a laissé la place à des querelles sans fondements et inutiles. Souvenons-nous des problèmes internes qui ont éloigné des anciennes gloires, des anciens dirigeants dont les compétences auraient pu aider à encadrer les jeunes cadres, notamment cette triste affaire avec la Ligue de Yopougon contre la Fédération au cours de laquelle la mort a brutalement fauché feu Maître OULA Dadéahi Alexis, fer de lance de cette Ligue, est là un autre exemple de souvenir bien douloureux de cohésion perturbée qu'on aurait pu éviter.
Dès l'entame de son mandat en mars 2009, cet ancien ministre de la République a pris son bâton de pélérin pour tenter de concilier les partis et ramener tout le monde autour du Taekwondo pour que  les différentes synergies se mettent ensemble pour relever le Taekwondo ivoirien qui avait soif de reprendre sa place de locomotive en Afrique et parmi les grandes nations du Taekwondo mondial. Il lui a fallu également mettre en place une stratégie pour préparer des jeunes athlètes qui devraient affronter le monde des grandes compétitions.
Loin de nous de nous de faire le bilan de la gestion de Me BAMBA Cheick Daniel, mais tous nous devons être honnêtes et  reconnaître de façon unanime le mérite de cet ancien dirigeant de l'AUC qui a ramené la paix définitive au Taekwondo. Il a su régler avec maestria des litiges qu'il n'a pas crées, et en si peu de temps, il a pu bâtir une équipe nationale conquérante et forte. La génération des GBAGBI Ruth, KRAGBE Cynthia, DIOMANDE Banassa, N'DRI Ahou Nadège, TADJOU Amao Wassiu, KOBENAN Georges Emmanuel, KASSI Kabenan Anicet, LOGBO Nahounou Peken et autres que je salue au passage pour leur témérité et leur esprit de gagneur étaient des cadets et des juniors entre 2009 et 2012. Ces jeunes athlètes sont le fruit du travail de reconstruction de ce manager émérite. Certains acteurs de cette belle aventure sous Me BAMBA Cheick Daniel que sont MANGALA Salif, ANZOUMANA Siaka (Me ANZ), TADJOU Attada, Lassina ZIE, NIAVA Jean Jacques, qui hier étaient en retrait du giron fédéral, sont le résultat du lobbying de cet homme qui a réussi à leur redonner envie de se mettre au service du Taekwondo ivoirien.
Rendons à César ce qui est à César. Depuis l'épopée de 1985 qui a vu le sacre de la Côte d'Ivoire à Séoul, jamais le Taekwondo ivoirien n'a autant brillé et jamais la Côte d'Ivoire n'a été si honorée grâce au Taekwondo comme c'est le cas depuis quatre (4) ans sous Me ODAN (pseudonyme de Me BAMBA Cheick Daniel). L'on peut citer ;
-la sortie massive des Taekwondo ins ivoiriens en avril 2010 à Cotonou lors de la 7è Coupe du Monde Francophone,
-le titre africain obtenu à Madagascar en 2012,
-l'organisation de la 8è Coupe du Monde Francophone à Abidjan en 2012 avec le titre de 2è francophone,
-le titre de Champion du Monde Francophone obtenu au Viet Nam en 2013,
-la victoire éclatante de la Côte d'Ivoire à Lausanne en juin 2013 pour abriter la première Coupe du Monde par équipe en Afrique,
-l'organisation de la 1ère Coupe du Monde de Taekwondo en Afrique en novembre 2013 à Abidjan,
-le titre de vice champion du monde par équipe obtenu en 2013 à Abidjan,
-le titre de champion d'Afrique 2014 obtenu en Tunisie,
-le titre de Champion du Monde Francophone 2014 obtenu au Sénégal,
-le titre de vice championne du monde 2014 obtenu au Mexique,
-l'obtention d'un terrain de près d'un hectare pour la construction du plus grand centre de Taekwondo en Afrique,
-l'obtention d'un financement coréen de 5,2 milliards pour la construction dudit centre,
-l'organisation du premier passage de grades Kukkiwon en Afrique en 2014 à Abidjan,
-l'organisation du premier examen des instructeurs internationaux en Afrique en 2014 à Abidjan,
et les nombreuses médailles glanées ça et là sont des exemples frappants de ce succès fabuleux.  
Alors, saluons ce travail formidable abattu en un temps record. Me BAMBA Cheick Daniel nous démontre par ses qualités que seul le bon management dans un climat de bonne entente paie et que la cohésion garantit le succès. Cela pour dire que la gestion d'une fédération n'est plus une affaire de gradé ou de technicien expérimenté comme c'est souvent le cas dans certaines fédérations d'arts martiaux. Il faut avoir non seulement le sens managérial, mais surtout avoir l'esprit de rassembleur et de gagneur avec un important carnet d'adresses, exemple bien indiqué par ce Préfet Hors Grade. Comme quoi, l'on peut régner sans créer la division.
C'est à juste titre que la République l'a élevé au grade de Commandeur dans l'Ordre National. C'est une récompense bien méritée.
 

ambiance accueil de la délégation Ivoirienne revenue avec des Lauriers d'Alexandrie et Luxor
 BAMBA Cheick Daniel (en  costume au centre), un grand manager.
Photo 1ers Mondiaux Universitaires de Berkeley 1986
Me BAMBA Cheick, un Président qui gagne.

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