Taekwondo : L'hommage du ministre des Sports à la Fédération
Le ministre des Sports, Paulin Claude Danho, est fier de la communauté
de Taekwondo-in en Côte d’Ivoire. Au pupitre, jeudi dernier, lors de la
signature de l’accord-cadre portant sur le Centre sportif, culturel et
des Tic ivoiro-coréen Alassane Ouattara, le successeur de François
Albert Amichia, a plutôt laissé parler son cœur. Il a d’abord traduit sa
satisfaction devant les nombreuses performances réalisées par cette
discipline. « La Côte d’Ivoire accorde une importance
particulière au Taekwondo car il fait partie des disciplines sportives
qui ont permis à la Côte d’Ivoire de glaner de nombreux lauriers en
Afrique et dans le monde contribuant ainsi au rayonnement international
de notre pays. Et nous sommes persuadés, avec le véritable potentiel
actuel obtenu par l’encadrement de qualité (que je salue d’ailleurs au
passage) et le soutien de l’État aux athlètes, que nos représentants ont
encore beaucoup à prouver », a indiqué le patron des
sports en Côte d’Ivoire. Avant de se tourner vers l’ancien ministre de
l’Administration du territoire, aujourd’hui Directeur général de
l'importante Agence Foncière rurale, Bamba Cheick Daniel, et qui préside
depuis 2009 aux destinées du Taekwondo ivoirien. « Je
voudrais relever le rôle déterminant joué par le président de la
Fédération ivoirienne de Taekwondo (Fitkd) et Directeur du projet, le
ministre Bamba Cheick Daniel, qui n’a ménagé aucun effort pour la
réalisation de cet ouvrage sportif. Je salue et félicite son engagement
et son implication personnelle à tous les niveaux, et avec lui, tous ses
collaborateurs ainsi que toutes les personnes qui, de près ou de loin,
ont participé à la réalisation de cet imposant ouvrage dont la
construction a duré deux ans et mobilisé les efforts techniques et
financiers de l’État de Côte d’Ivoire », a-t-il félicité.
En effet, sans la passion et la vision du patron du Taekwondo ivoirien,
ce centre d’une valeur de plus de 7 milliards de F Cfa de la part de la
Corée n’aurait pas vu le jour. Dans le film institutionnel présenté au
cours de la cérémonie, on a vu le président Bamba Cheick Daniel aller
démarcher personnellement cette salle auprès de la maison-mère du
Taekwondo (le Kukkiwon) et de l’Agence coréenne de coopération (Koica).
La construction d’une salle dédiée à la pratique de ce sport était
consignée dans un programme qu’il gardait dans ses affaires depuis 1989.
Ensuite, les Coréens ayant versé cet acquis dans le domaine de la
coopération entre les deux pays ont paraphé l’accord lors du séjour du
Président Alassane Ouattara en République de Corée du 6 au 9 octobre
2014.
Grâce à Bamba Cheick Daniel, le Taekwondo n’est plus l’apanage des
quartiers précaires, volant au ras de pâquerettes, comme on le voit avec
les autres arts martiaux venus eux aussi d'Asie. Aujourd’hui, les
salles d’entraînement de Taekwondo en Côte d'Ivoire, grouillent de
monde. Depuis les médailles glanées aux Jeux olympiques de Rio de
Janeiro, en 2016, on y trouve de plus en plus de bourgeois qui y
accompagnent leurs enfants, des directeurs de société, des hauts
magistrats, des banquiers etc. Sûrement que le Centre Alassane Ouattara
qui est l’une des retombées de cette bonne organisation et des résultats
probants de la Fédération va accroître la notoriété de ce sport dans le
pays. C’est pourquoi, il était important que l’on trouve un
accord-cadre pour donner un statut juridique à l’organe de gestion du
Centre : ses attributions, les dispositions financières et le contrôle
de sa gestion financière et comptable.
En tout cas, le ministre des Sports compte peser de tout son poids
afin que le gouvernement fasse taire définitivement tous les bruits de
couloir autour de la construction de ce centre qui porte le nom du plus
illustre des Ivoiriens.
https://www.fratmat.info/article/209845
Le 06/12/20 à 18:05
Article vu : 635 fois