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Comme à rio de Janeiro en 2016, dieu offre encore une médaille historique au taekwondo ivoirien et à la côte d'ivoire

Jamais on ne cessera de le louer et de lui confier le Taekwondo ivoirien. Jamais on ne finira de dire que la gestion de BAMBA Cheick Daniel est sous l'onction divine. Oui, il fallait être à Muju pour voir la présence de Dieu dans la vie du Taekwondo ivoirien. Sous l'ère ODANE (sobriquet de Bamba Cheick Daniel), Dieu a tout planifié.

Démarré le 24 juin 2017, le 23è championnat en hommes, le 16è en dames n'étaient pas fait pour les cardiaques ivoiriens. Quand les premiers jours, Coulibaly Bouma et Diakité Issa faisaient les frais de leurs adversaires, la délégation ivoirienne rêvait de voir les habitués des grands rendez-vous faire parler la poudre à Muju et venger leurs jeunes frères. L'on faisait confiance à toute l'équipe mais l'on misait plus sur le capitaine Gbané Seydou, Diomandé Banassa, Logbo Peken, Kassi Anicet, Koné Mamina, le médaillé d'argent du dernier championnat du monde en Russie en 2015, à savoir Zokou Firmin, la médaillée de bronze de Rio Gbagbi Ruth et surtout le médaillé d'Or de Rio 2016 Cissé Cheick sallah. Mais, plus les jours passaient, plus les éléphants Taekwondo ins étaient méconnaissables et plus nos souffrances étaient grandes.

Certes l'arrivée tardive des ivoiriens à Muju (quatre jours avant le début du championnat) pour des soucis de financement de cette campagne, le décalage horaire (9heures d'intervalle avec Abidjan à récupérer au moins en dix jours) avec Muju en altitude étaient des facteurs défavorables aux ivoiriens, mais l'on comptait fortement sur l'expérience et la maturité des uns et des autres pour faire entendre le barrissement de l'Eléphant d'Afrique. Hormis Ouattara Awa, Kobenan Aaron, Kassi Anicet, Zokou Firmin et Cissé Cheick Sallah qui ont quand même réussi à battre leurs premiers adversaires avant de plier l'échine devant leurs seconds adversaires, l'altitude et le décalage horaire ont certainement joué dans le rendement des Eléphants de Côte d'Ivoire de manière générale. Et juste au moment où tous se disaient, après la sortie prématurée du champion olympique (Cissé Cheick), que les carottes étaient vraiment cuites pour les ivoiriens, Gbagbi Ruth Marie Christelle arrive en dernière position, fait sensation et enflamme le stadium T1 Arena de Muju. Dans une forme éblouissante, futée et rageuse, Gbagbi Ruth rentre dans l'histoire comme elle et Cissé l'ont fait à Rio en août 2016.

A Muju, la fille de Kpapékou sort le grand jeu, se fait respecter, impose son jeu à tous ses adversaires. Successivement elle étale d'abord, la jordanienne par 23 à 5, puis la britannique, 15 à 6 et la suédoise en quart de finale par 13 à 8. En demi finale, elle croise le fer avec la coréenne à qui elle inflige un score de 4 à 0. On la croyait émoussée vu la grande débauche d'énergie déployée, mais non. En finale, l'iranienne subit la fougue de Gbagbi Ruth. Le score de 15 à 9 qu'elle lui administre est la preuve qu'elle était dans un grand jour ce 30 juin 2017. Elle s'offre la plus haute marche du podium et fait retentir l'Abidjanaise comme Cissé l'a fait à Rio. La Côte d'Ivoire, après sa première médaille d'Or à un Grand Prix (Moscou 2015 avec Cissé Cheick, sa première médaille d'Or olympique avec le même Cissé Cheick, rentre à nouveau dans l'histoire avec la première médaille d'Or à un championnat du monde de Taekwondo avec Gbagbi Ruth Marie Christelle.

Au titre des participations de la Côte d'Ivoire aux championnats du monde, jamais la plus haute marche du podium n'a été obtenue. Comme à Rio, au moment où personne n'espérait une médaille, Dieu a permis que les Taekwondo in ivoiriens et toute la Côte d'Ivoire sportive retrouvent le sourire. Oh bon Dieu, encore un autre miracle que tu nous permets de réaliser. Nous qui étions si désespérés, si découragés de retourner au pays sans le moindre métal, voilà que tu nous apportes encore la gloire, que tu nous procures la joie dans nos familles.

Ce qu'on a vu à Muju est un autre signal fort pour dire que comme à Rio, Dieu a été là avec Bamba Cheick, le messie. Dieu a fait de Ruth, la championne du monde de toute l'histoire du Taekwondo ivoirien au niveau des championnats du monde depuis 1973 à Séoul (COREE), date de la première participation de la Côte d'Ivoire. Ce qui est arrivé à Muju est bien la preuve que les prières faites par tous ont porté. Comme quoi, les prières du père fondateur du Taekwondo ivoirien, Gaston OUASSENAN KONE, formulées à l'occasion du baptême de cette équipe, la veille de leur départ pour Muju ont été exaucés. Car, avait-il émis le voeu de voir les pachydermes Taekwondo ins revenir à Abidjan avec la médaille d'OR. Demandons encore des prières pour dire GRAND MERCI au Tout Puissant. C'est de cette manière qu'il sera toujours là, à nos côtés, dans les périodes difficiles.

Alors, mon Dieu, c'est à toi que revient cette gloire. C'est à toi que nous dédions cette médaille d'Or. C'est à toi que nous disons GRAND MERCI. MERCI ET ENCORE MERCI.

(Il est bien de noter que Maître REMARCK Patrice a brillamment remporté une médaille en Or mondiale en 1991 à Séoul mais c'était à un championnat du Monde militaire).

Me ANZOUMANA Siaka
Secrétaire Général de la FITKD

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